Le masque : bon pour l’Homme… un peu moins pour la planète !
Les effets du masque sur l’environnement
Avec l’épidémie de Covid-19, le masque fait partie de notre quotidien. Nous sommes toutes et tous concernés par cette nouvelle situation qui nous oblige à changer régulièrement de masque et à avoir recours à d’autres articles à usage unique, tels que les gants, les lingettes ou encore les flacons de gel hydroalcoolique. Cette consommation importante de produits à base de plastique implique naturellement une augmentation de nos déchets, souvent jetés à la poubelle, mais aussi bien souvent dans la nature. Si ces produits protègent notre santé, force est de constater qu’ils sont néfastes pour notre environnement.
Un vrai désastre environnemental
Afin de contenir la propagation de l’épidémie de Covid-19, la production de masques jetables a connu une augmentation exponentielle de plus de 200%. D’après l’ONU, il faut s’attendre à ce que 75% de ces masques se retrouvent dans la nature ou dans les mers, tout comme les autres déchets liés à l’épidémie tels que les gants, les visières, les bouteilles de gel hydroalcoolique…
On estime que 3 millions de masques sont jetés chaque minute dans le monde, soit l’équivalent de 130 milliards par mois. Bien que certaines entreprises s’organisent pour les collecter et les recycler, nos rues, parcs, eaux et forêts sont déjà saturés de ces déchets plastiques.
Des alternatives ont vu le jour
De nombreux créatifs se sont penchés sur la question de cette nouvelle pollution humaine afin de proposer des solutions plus durables et respectueuses de la planète. Parmi elles, Zeapack a choisi de vous en présenter deux.
1. Le premier masque biodégradable à Marseille
La société marseillaise HATEIA a imaginé des masques chirurgicaux biodégradables, et même compostables selon la norme EN13432. Baptisés “HatBiotech”, ces masques sont réalisés à base de bio-polymères, les élastiques sont en hévéa et l’encre est végétale (à base de soja). Et l’emballage ? Des sachets en kraft recyclé.
D’après la co-fondatrice, ces derniers “se dégradent entièrement en 2 mois, contre 450 ans pour un masque chirurgical classique”.
On valide !
2. Un masque qui fait pousser des fleurs en Hollande
La designeuse Marianne de Groot a imaginé récemment Marie Bee Bloom, un masque 100% biodégradable conçu en papier de riz et composé de graines. Les élastiques ont quant à eux été remplacés par du fil de laine, avec un petit carton pour l’attache. Une fois utilisé, ce masque peut se planter pour donner vie à des fleurs !
Chez Zeapack, on a adoré ce concept. Bien qu’il ne soit pas recommandé de le porter pour se protéger du virus, il n’en demeure pas moins une initiative agréable et qui donne espoir en la généralisation des masques efficaces… et respectueux de la planète !